Comme tout « petit garçon », on commence à empiler de petites briques en plastique, puis on cherche à explorer d’autres matières.
Le bois a été ma révélation!
J’ai comme premier souvenir: le parfum du pin fraîchement scié et l’apparition des cernes, des veines, du cœur et de l’âme du bois.
En parallèle d’un parcours d’études classiques, j’ai toujours pris plaisir à travailler le bois en faisant de petits meubles, puis l’expérience venant, j’ai réalisé des pièces plus grandes comme des tables, des encoignures, un portail et autres.
J’ai découvert le tournage sur bois en lisant des revues de « boiseux » et j’ai attrapé le virus.
Lorsque j’ai découvert les balustres d’un vieux meuble, j’ai cherché à comprendre la technique de tournage. Comment les anciens avaient fait?
J’ai découvert DES techniques.
J’ai donc commencé à tourner en autodidacte.
Puis j’ai poursuivi en tournant l’os, les résines, la pierre…il n’en fallait pas plus pour aiguiser ma curiosité.
« Je m’applique volontiers à penser aux choses auxquelles je pense que les autres ne penseront pas. »
[ » La Belle Aventure « , pièce de Fiers et Caillavet / principe de la pataphysique]
